Les classes ULM

Connaissez vous la véritable richesse du monde de l’ultra-léger motorisé (Ulm) et toute sa diversité ? Il y a 6 classes différentes ayant chacune leur spécificités, Icarela s’est spécialisé dans deux de ces classes : le multiaxes et l’autogire.

Classe 1 : Paramoteur

Le paramoteur peut être soit monoplace soit biplace, il fait partie de la catégorie des aérodynes. Il est composé d'une voile de parapente, et d'un moteur léger muni d’une hélice intégré à une cage de protection qui est portée par le pilote sur son dos. Le décollage se fait soit à pied ou bien assis sur un chariot équipé de roues.

Classe 2 : Pendulaire

Le pendulaire est un aéronef de la catégorie Ulm qui se pilote par déplacement du centre de gravité situé au-dessous de l'aile delta, comme un pendule. Les manœuvres s'effectuent en déplaçant le poids du pendule (chariot et corps du pilote) par rapport à l'aile, à l’aide d’un trapèze.

Classe 3 : Multiaxe

Le multiaxe d’après l’OACI, est un aéronef plus lourd que l'air, entraîné par un organe moteur dont la sustentation en vol est obtenue principalement par des réactions aérodynamiques sur des surfaces (voilure) qui restent fixes dans des conditions données de vol. Seul l'aspect réglementaire différencie les Ulm multiaxes des avions réglementés par l’AOCI. Il est à noter que aujourd’hui la qualité de fabrication et les performances des ULM ont considérablement progressé réduisant ainsi les différences avec l’aviation certifiée.

Classe 4 : Autogire

L’autogire est un aéronef qui à première vue présente l’apparence de l’hélicoptère. Mais en y regardant de plus près, on voit que cet appareil est sustenté par un rotor dans le plan vertical et propulsé par une hélice dans le plan horizontal.

L’autogire se dirige grâce à une gouverne et l'inclinaison du moyeu du rotor dans le plan. Le rotor possède sa propre liberté de mouvement pour assurer la manoeuvrabilité de la machine.Les autogires sont des appareils réputés très stables à condition que leur fonctionnement reste dans une certaine plage de manœuvre.

Pour décoller, les pales du rotor sont momentanément couplées au moteur qui entraîne l’hélice. Lorsque le rotor a atteint une vitesse suffisamment importante, le système est débrayé et le rotor tourne alors en autorotation sous l’unique effet du vent relatif.

L’autogire peut monter et descendre pratiquement à la verticale et effectuer en cas de besoin des décollages et des atterrissages sur de très courtes distances.

La pratique de l’autogire est aujourd’hui en plein essor que ce soit pour l’observation ou les loisirs, ceci est du au coût global relativement faible de la machine et à ses performances.

L’autogire vs l’hélicoptère

Le rotor d'un autogire est libre, il n’est pas actionné par un moteur comme c’est le cas pour l’hélicoptère. Il est entraîné par le vent relatif qui attaque le rotor par le dessous et qui vient de l'avant lorsque l'appareil se déplace sur le plan horizontal. Une hélice placée à l'arrière de la cellule propulse l’appareil. Lorsque l'autogire effectue une autorotation verticale, le moteur est alors à faible régime voire coupé, et dans ce cas le vent relatif alimente le rotor par le dessous assurant ainsi la rotation nécessaire à la sustentation.

En conséquence, hormis dans des conditions de vent forts de l’ordre de 50-60 km/h, l’autogire est incapable de vol stationnaire à proprement parlé car il lui faut toujours être en mouvement. Cependant, il lui est malgré tout possible d'effectuer un vol stationnaire par rapport au sol (et non pas par rapport à la masse d'air) grâce à la propulsion et en se positionnant face au vent.

Classe 5 : L’aerostat ultra-léger

L’aerostat est un appareil mono ou biplace motorisé dont la sustentation dans l'air est obtenue par l'emploi d'un gaz plus léger que l'air, avec un volume de gaz (hélium) ou d’air chaud maximum.

Classe 6 : Hélicoptère

L’hélicoptère est un aéronef dont la sustentation et la propulsion sont assurées par des voilures tournantes que l’on appelle rotors, et qui sont entraînées par un ou plusieurs moteurs. La majorité des hélicoptères utilise un seul rotor de sustentation et un rotor dit « anti couple ».

Comparé aux aéronefs à ailes fixes, l'hélicoptère est d'une conception plus complexe, sa maintenance plus exigeante et le coût de l'heure de vol plus élevé. Son aptitude à pouvoir décoller et atterrir sur des terrains étroits et non préparés le rend indispensable pour certaines missions et fonctions malgré son autonomie et sa vitesse réduites.